C’est dans l’espace du paradoxe qu’advient la guérison

C’est quand j’accepte de me perdre que je me trouve

C’est quand les pièces du puzzle sont éparpillées que l’image peut prendre forme

C’est quand j’habite pleinement mon corps que je retrouve mes ailes de liberté

C’est quand j’accepte d’être vulnérable que j’incarne ma puissance 

C’est quand je reconnais ne pas savoir aimer que mon cœur se réveille

C’est quand je plonge dans ma tristesse que s’ouvre la porte de la joie

C’est quand je consens d’être pénétré par le souffle divin que mon arbre de vie s’enracine et se déploie

C’est quand je rencontre ma propre violence que je mesure mon pouvoir créateur

C’est quand je reconnais mon ignorance que ma conscience s’éveille

C’est quand j’accepte d’être un apprenti de la vie que l’humilité vient à ma rencontre

C’est quand j’admets ma complexité que la simplicité me sourie

C’est quand j’accepte de ne plus savoir que la clarté se manifeste

C’est quand je touche la profondeur de ma souffrance que la lumière émerge

C’est quand je perds la foi que la beauté de la Création resplendit

C’est quand je reconnais mon orgueil que je ne suis plus séparé

C’est quand je suis à l’intérieur de moi que je rencontre l’Univers

C’est quand je vibre le Tout que je fais l’expérience du rien

C’est quand je conviens de mes cristallisations que le mouvement peut renaître

C’est quand je me détache de la forme que je peux m’inscrire pleinement dans la forme

C’est quand j’écoute un son que j’entends le silence

C’est quand je vois l’ombre et la lumière que s’offre à moi la possibilité de choisir

C’est quand je m’ouvre au jeu des paradoxes que la danse de l’unité entre en scène

C’est quand je m’autorise à rêver que la réalité se dessine

C’est quand je m’abandonne à la vie que je me réalise pleinement